En pleine actualité de la Transat Jacques Vabre, la 7e édition des Rencontres de Port LaF’ accueille Frédéric Puzin, fondateur de CORUM L’Épargne, ainsi que Greg Evrard, team-manager de Corum Sailing. 158 concurrents et 79 tandems sont actuellement engagés sur la traversée de l’Atlantique en double, la célèbre « Route du Café ». Parmi eux se trouvent Nicolas Troussel et Sébastien Josse, les skippers sur l’IMOCA CORUM L’Épargne.
Au cœur du débat, un focus sur l’engagement sportif de CORUM L’Épargne depuis plus de 4 ans : quel est le sens de cet engagement ? Quelles sont les attentes de la marque à travers un tel partenariat ?
Le projet CORUM Sailing est né en septembre 2017, avec pour objectif d’utiliser l’espace qu’offre la course au large en solitaire pour faire connaître la marque en s’affranchissant des contraintes qu’impose la réglementation dans le secteur de l’épargne et de la finance. Après un galop d’essai avec un Class40 sur la Route du Rhum, CORUM décide de construire un IMOCA neuf dans le but de participer au Vendée Globe 2020-2021. Ce partenariat arrive après 6 ans d’existence de l’entreprise, avec un réel objectif de notoriété. En effet, déjà très connue dans son domaine d’expertise, l’entreprise a une volonté de se faire connaître également auprès du grand public. Ce projet s’impose donc comme une véritable caisse de résonance permettant de toucher une audience très large.
La rencontre avec Nicolas Troussel se fait en 2017 à l’initiative de Greg Evrard. A l’époque, déjà double vainqueur de la Solitaire du Figaro, Nicolas Troussel est en pleine recherche de sponsors pour réaliser son rêve : s’engager sur le Vendée Globe, mythique tour du monde à la voile en solitaire.
Ce projet s’articule autour de valeurs fortes, portées par l’entreprise et partagées par son équipe, à terre ou en mer.
Greg Evrard, Team-manager de CORUM Sailing, se considère comme le catalyseur entre les différents métiers et les personnes intégrées à ce projet, mais aussi plus largement, vers le reste des équipes de CORUM L’Épargne. C’est également lui qui fait le lien entre les équipes à terre et le bateau. Il suit la course de très près pour être en phase avec l’équipe et comprendre ce qui peut se passer en cas de besoin, et fait un rapport quotidien pour partager les nouvelles du bord. Il est notamment responsable de plusieurs missions : gérer la performance sportive, développer le bateau, mais également construire le projet au service de la notoriété de la marque. Pour lui, les valeurs partagées par l’équipe sont la transparence, l’exigence, la bienveillance et l’humain avant tout. Des valeurs partagées et véhiculées par CORUM et qui animent les équipes internes, elles aussi mobilisées dans ce projet qui génère un facteur de motivation et de cohésion très fort. Par ailleurs, Frédéric Puzin évoque l’attachement du grand public à ce sport, à ces courses et plus encore aux skippers : « Les français aiment voir des gens qui leur ressemblent, qui les inspirent, et qui font des choses extraordinaires »
Le démâtage de CORUM sur le dernier Vendée Globe a été très médiatisé. Comment l’équipe CORUM a-t-elle vécu ce moment ?
Dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 novembre 2020, au 9e jour de course, alors qu’il pointe en 7e position, le bateau CORUM L’Épargne démâte subitement. Cet accident intervient alors que le bateau vient de rejoindre les alizés au large du cap Vert après avoir passé la tempête Thêta. Pour l’équipe à terre, c’est un moment difficile. Cependant, comme nous l’exposent Greg Evrard et Frédéric Puzin, c’est un moment qui a été envisagé, puisque la course au large est un sport mécanique.
Avec un investissement de 14 millions d’euros sur un projet de 4 ans, quel est le retour sur investissement ? Comment le mesurer ?
Pour CORUM L’Épargne, l’objectif de ce partenariat est réellement un objectif de notoriété, de transparence et de transmission de valeurs. Les retombées peuvent se mesurer de façon concrète et matérielle, notamment à travers des sondages ou encore les retours-média. Sur le dernier Vendée Globe, la notoriété acquise pendant la course l’a été dès le 1er jour de course, avec le passage en tête de Nicolas Troussel à la 1e bouée de dégagement, avec le passage de la patrouille de France en arrière-plan. D’après Frédéric Puzin, le premier jour du Vendée Globe a généré de fortes retombées, « autant que ce que n’aura couté l’investissement ».
Après une première saison consacrée au Vendée Globe, la web-série de CORUM L’Épargne intitulée « tu garderas ton cap » revient pour une saison 2.
Cette deuxième saison, dévoilée sur le village de départ de la Transat Jacques Vabre, sera consacrée aux aventures de l’équipe voile en immersion à travers le regard particulier du médiaman, Tanguy Conq. On y parle performance, exigence ou encore engagement physique, sans oublier le côté humain du projet.
Pour cette websérie, l’ensemble de l’équipe CORUM Sailing s’implique pour partager le quotidien de l’équipe.
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C’est en parallèle du départ de la course du Vendée Globe en novembre 2020 que sont nées « Les Rencontres de Port Laf’ », un nouvel événement de l’économie maritime nautique proposé par Finistère Mer Vent. Ces rencontres mensuelles visent à échanger avec les acteurs de l’économie maritime autour des savoir-faire et innovations des secteurs nautiques et de course au large.
Animés par la journaliste spécialisée Virginie Valentini, avec la contribution de l’agence de communication Velacom, les cinq premiers plateaux ont été organisés autour de deux axes principaux : un temps d’interprétation de la course du Vendée Globe et, à cette occasion, la mise en exergue de l’expertise des membres du collectif Finistère Mer Vent.
Plus largement, les Rencontres de Port-La-F’ sont un temps d’échanges et de partages autour des savoir-faire et des innovations portés par les acteurs des filières nautiques. Aujourd’hui, Finistère Mer Vent, société coopérative d’intérêt collectif, construite sur modèle hybride public-privé, rassemble près de 70 membres sociétaires (entreprises, associations, navigateurs).]